Le député MoDem a prononcé un discours précis et remarqué sur la situation au Proche-Orient. Il a été soutenu par des huissiers pour descendre de tribune.
Un discours qui a suscité le silence et les applaudissements. C’est l’un des seuls, ce lundi 23 octobre, dans une ambiance tendue à l’Assemblée nationale lors d’un débat sur la situation au Proche-Orient. Il est signé du député MoDem Jean-Louis Bourlanges, par ailleurs président de la Commission des affaires étrangère. Il y a d’abord la forme. Apparaissant affaibli et essoufflé à la tribune, l’élu des Hauts-de-Seine a littéralement donné de sa personne pour arriver au bout.
« Je ne me sens pas très bien », a reconnu dans un souffle Jean-Louis Bourlanges au milieu de sa prise de parole, à l’issue de laquelle il a été soutenu par deux huissiers pour regagner son siège. Et puis le fond. Revenant sur l’histoire de la création d’Israël et sur « le droit imprescriptible du peuple juif à vivre dans un État libre et souverain », l’élu centriste a rappelé « le lancinant problème posé par l’émergence indéfiniment différée de son jumeau palestinien ».
Une succession d’épisodes douloureux et d’occasions manquées qui ont contribué à envenimer la situation. « Si les mots ont un sens, il est clair que l’agression conduite par le Hamas est à la fois terroriste, constitutive d’un crime de guerre généralisé et adossé à un discours à caractère génocidaire assumé », a déploré Jean-Louis Bourlanges, rappelant que l’organisation islamiste « met en scène les pires violences sur les populations ».
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